Inktober : 31 jours pour muscler son coup de crayon

J’aime bien dessiner, mais souvent, c’est comme chercher un film sur Netflix (ou n’importe quel service de streaming) : je passe des plombes à chercher ce que je veux, pour finalement réaliser que je n’ai plus le temps.

Alors cette année, j’ai décidé d’arrêter de tergiverser et de me lancer dans Inktober. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas : depuis 2009, le mois d’octobre est devenu le moment où, chaque jour, les artistes du monde entier réalisent un dessin à partir d’un thème imposé. Et comme je suis un fan fini de films d’horreur, j’ai choisi une variante : Flicktober, dédiée aux monstres du cinéma. Habituellement, le défi se fait sur papier, mais j’avais envie d’explorer ma tablette et de voir jusqu’où je pouvais aller en numérique.

Tenir le rythme ✏️

Premier constat : je suis fier d’avoir complété le défi. 31 jours, 31 dessins.
Même les jours où le monstre du jour m’inspirait moins, j’ai tenu bon. Et ça, c’est déjà une victoire.

Deuxième constat, et probablement le plus beau : je me suis vraiment amélioré.
En un mois, j’ai vu ma manière de dessiner évoluer : ma compréhension des visages, des ombres, des volumes… tout. Je vous invite d’ailleurs à comparer le premier et le dernier dessin, la progression saute aux yeux.

🎨 Des règles pour mieux créer

Je me suis imposé une contrainte : 4 à 5 couleurs maximum par dessin.
J’ai ensuite joué avec les textures et les calques de Photoshop pour faire ressortir la personnalité de chaque créature : le chaos des Gremlins, la classe de Dracula, la noirceur de Michael Myers, la douceur inquiétante de Sam (Trick ’r Treat).

👁️ Apprendre à regarder autrement

En photo, je m’intéresse surtout aux gens. En dessin, c’était l’inverse : j’étais plus à l’aise avec les objets et les paysages. Ce défi m’a forcé à apprivoiser le visage humain, à saisir la hiérarchie des traits, la lumière, le regard. Et oui, j’ai parfois “calqué” des images trouvées en ligne, pas dans le but de bêtement copier : c’était de comprendre comment la lueur façonne un visage… et comment la tablette réagit à mon geste.

Bref, je suis fier, heureux, et un peu triste que le mois se termine.
Mais comme dans tout bon film d’horreur…
il y aura une suite.

Mouahahahahah [rire démoniaque]