Une mascotte pour des écoles à boutte

Depuis que j’ai ma tablette, je m’amuse comme un enfant avec des crayons neufs. Mais comme j’ai une fibre militante qui se réveille vite, je me retrouve souvent à faire des visuels pour des causes sociales. Dernièrement, c’est les coupures en éducation qui m’ont inspiré.

Première étape : inventer une mascotte de la rentrée. Je l’ai baptisée Boud’Mine (parce qu’à force de couper, il ne reste plus grand-chose de la mine…). J’ai deux versions : l’une « à boutte » et l’autre « très, très à boutte ».

Deuxième étape : tourner en dérision les fameux « travaux scolaires ». Mais à la place de l’exercice habituel, on a droit à des consignes comme :

Bref, des petits détournements qui font mal… mais qui font sourire jaune.

Je suis particulièrement fier de ma mascotte Boud’Mine, parce qu’elle résume bien l’ambiance : une rentrée déjà épuisée avant même de commencer. Je suis content, il a été partagé sur Facebook. Pour les « travaux », ce sont des ébauches, mais je trouve qu’ils traduisent bien le non-sens des coupures.

Ma tablette me donne l’impression d’avoir trouvé un nouveau terrain de jeu : un mélange de dessins naïfs, de satires et de pamphlets visuels. Et ça, je compte bien continuer à l’explorer.